Facteurs structurels négligés – 5. Raison majeure, le facteur matrimonial (célibats, hypergamie, écarts d’âge)

Une épouse plus âgée, le cas est marginal dans les populations cadres. La publicité GOptical y associe avec candeur une situation de carrière supérieure à celle du mari. Le féminisme mainstream ici mobilisé y confesse un de ses dénis : que s'il y a écart de revenu dans nombre de couples actifs au désavantage de la femme, cela tient souvent à ce qu'elle est la plus jeune…

Une épouse plus âgée, le cas est marginal dans les populations cadres. La publicité GOptical y associe avec candeur une situation de carrière supérieure à celle du mari. Le féminisme mainstream ici mobilisé y confesse un de ses dénis : que s’il y a écart de revenu dans nombre de couples actifs au désavantage de la femme, cela tient souvent à ce qu’elle est la plus jeune…

Ce n’est pas le moindre facteur expliquant les apparences d’iniquités dans la distribution des salaires selon le sexe, il est même vraisemblablement le premier, or le facteur matrimonial fait l’objet d’un dédain parfait de la science du marché du travail. Il n’est pas étranger à un tel désintérêt que son examen, honnêtement conduit, porterait à reconsidérer sans œillères le deuxième grand domaine de récrimination féministe, celui des tâches ménagères.

Il y a contradiction, dans les classes à capital scolaire qui fournissent les contingents de cadres[1], entre les aspirations et stratégies de carrière des femmes et leurs aspirations et stratégies matrimoniales. Les premières les portent à conquérir vis-à-vis de leurs collègues masculins une égalité dont personne ne leur conteste le droit. Les secondes, à y renoncer partiellement.

Dans les couples des classes moyennes et supérieures, les femmes sont parfois enclines à freiner voire à interrompre leur carrière de leur propre chef, quand leur situation matrimoniale les autorise à le faire sans inconvénient majeur, ou en vue d’un avantage supérieur à l’inconvénient anticipé. Dans les deux cas, cela se produit parce que Lire la suite